2024,
libérons
notre plein
potentiel
Notre fédération est à un tournant de son histoire.
Dans moins d’un an, la fédération renouera avec le rendez-vous olympique, près de 30 ans après l'introduction du Rink Hockey comme sport de démonstration aux JO de 1992. Dans le sillage de l'Équipe de France, réunie pour la première fois sous une même bannière lors des World Roller Games de Nanjing puis de Barcelone, nous vibrerons ensemble derrière la Team Skateboard France.
L’année 2020 aura été tout particulièrement riche en enseignements.
L'avènement de l'ANS, comme nouvel acteur politique et stratégique du sport en France, modifie les modes d'action des fédérations. Désormais, les aides apportées aux clubs (ex-CNDS) sont analysées au regard du Projet Sportif Fédéral (PSF). Cette première année était pour nous un test grandeur nature avec un mot d’ordre : renforcer le soutien aux projets des clubs et des organes déconcentrés qui s’inscrivent dans la droite ligne du PSF et en même temps assurer une transition en douceur permettant à chacun de s’adapter.
Alors que la fédération enregistrait déjà un tassement de ses licences, nous devons transformer cette épreuve en accélérateur des phases actuelles de transition. Il y aura un monde “d’avant” et un monde “d’après la crise”, sachons saisir cette opportunité. Nous devons répondre aux nouvelles attentes des pratiquants et notamment élargir notre offre de pratique, réviser notre système de licence, reconstruire le lien entre formation et employabilité, faciliter les échanges entre organes déconcentrés et doter la fédération d’une vraie politique d’équipement. Il nous faut aussi retravailler notre méthode de gouvernance pour y intégrer une plus large participation de toutes et de tous.
Si notre projet pour la prochaine olympiade s’inscrit dans la continuité, il nous faut aussi une nouvelle ambition sportive. Une ambition qui nous permette d’aller de l’avant sur l’olympisme, sur les équipes de France, sur nos formats de compétitions comme sur la reconnaissance de haut niveau.
Le confinement a été l’occasion de repenser nos méthodes de travail et de proposer un nouveau modèle, décloisonné, plus participatif et où la co-construction doit être privilégiée à tous les niveaux.
Ce projet n’est pas une fin en soi mais bien le commencement d’un travail que nous voulons mener ensemble pour les quatre prochaines années. Nous avons trop souvent fait le constat que des outils fédéraux étaient peu utilisés car ils n’avaient pas assez pris en compte les impératifs de déploiement sur le terrain.
Il nous faut aussi travailler plus étroitement avec les territoires. En matière de performance, par exemple avec la constitution de centres régionaux d’entraînement et de performance et autour de la formation.
NEWS
En matière de développement des pratiques, nous associerons les organes déconcentrés à la mise en œuvre des nouveaux produits : Rouler-glisser pour développer le roller à l’école, les formules sport-santé et sport-bien-être ou encore le déploiement d’actions dans le cadre du premier partenariat signé avec Décathlon...
C’est pour cela que notre projet se traduira par l’élaboration d’une feuille de route partagée avec les ligues et les comités départementaux répartissant clairement les rôles, dans le respect des spécificités de chacun et de chacune.
En échangeant avec d’autres fédérations sportives, dans le cadre du CNOSF ou ailleurs, il apparaît comme une évidence que, souvent, les autres, de l’extérieur, perçoivent mieux notre potentiel que nous-mêmes. Soyons optimistes, soyons confiants dans nos capacités, soyons solidaires entre nos spécialités et libérons le plein potentiel du roller et du skateboard.